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Hot Rize en France !

26-09-2020

Article rédigé par Charley Sifaoui

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2 commentaire(s) en bas de page..

Le groupe Hot Rize lors de son concert à Coulommiers, France, en 1980.
 Le groupe Hot Rize lors de son concert à Coulommiers, France, en 1980. 

Non, ne demandez pas où l'on peut acheter les billets.
Cette histoire, unique (Hot Rize pour la première fois en Europe en 1980), que nous propose Charley Sifaoui, nous transporte à l’époque où les membres fondateurs du groupe Hot Rize - Peter Wernick, Tim O’Brien, Nick Forster et Charles Sawtelle – vinrent en France.

C’était il y a quarante ans...

En bonus, interview de Peter Wernick (Dr Banjo) en bas de page.

Cette année 1980 se situe en plein pendant l’âge d’or du Bluegrass en France. A cette époque, en effet, un certain citoyen américain, Victor Woronov, s’était établi rue Saint-Jacques à Paris avec une activité centrée autour de l’importation de disques et la vente d’instruments de musique de grande qualité. Cette petite boutique (L'Anarchie des Accords) qui nous ravissait était rapidement devenue le centre stratégique et social de la capitale pour les amateurs français de Bluegrass. C’était le lieu où il fallait passer quand on jouait du Bluegrass. On y rencontrait de vrais copains et il s’y passait toujours quelque chose d’intéressant.

Victor était d’un commerce agréable. Excellent banjoiste, c’était aussi un grand connaisseur en matière de musique acoustique et, en bon business man, il connaissait nos goûts, les groupes que nous aimions, etc. Un jour, alors que je fouillais dans les nouveautés qu’il venait de recevoir, il vint à moi avec un disque dans les mains. ‘Prends celui-là, Charley’ me murmura-t-il presque. ‘ Et écoute-le ! ‘. Avec un étrange sourire sur les lèvres. Ce qu’il avait en mains, je l’ignorais encore mais c’était le premier album de Hot Rize avec, en couverture, une spécialité culinaire qui fait la fierté des Américains et, au verso une photo que tout le monde connaît à présent et qui représentait quatre musiciens élégamment habillés mais à la mode des années 50. Banjoiste moi-même, j’ai immédiatement reconnu Peter WernickDr. Banjo – mais ses trois autres compères m’étaient inconnus. Pas pour longtemps...

J’avais appris à faire confiance à Victor et à ses goûts en matière de musique. J’ai donc payé le disque et je suis rentré l’écouter chez moi. Aujourd’hui encore, je peux le dire : je n’ai jamais regretté mon achat. Les premières notes de ‘Blue Night’ ont fait l’effet d’une tempête sur moi ! En 1980, je n’étais plus tout à fait un débutant dans le milieu du Bluegrass mais Hot Rize m’a fait redécouvrir cette musique. Incroyable ! Ce disque n’a pas quitté ma platine ni mon autoradio des semaines entières.

Très vite, j’ai compris que mon expérience de ce nouveau groupe n’était pas isolée. Pas un ami dans ce milieu qui ne l’aura pas vécu également. Pour ma part, je suis parvenu avec ce disque à intéresser un couple ou deux de mes amis qui n’étaient pas familiers avec le Bluegrass ! Et il est vrai que l’irruption de ce nouveau quatuor sur la scène Bluegrass a souvent été décrite depuis comme un tremblement de terre aussi soudain que total. Et c’est vrai. Nous ne parvenions pas à trouver les mots qui nous auraient permis de traduire tout le plaisir que nous avions à l’écoute de ce que produisaient ces quatre fortes et talentueuses personnalités.

Je suis intimement persuadé, pour ma part, que, en Bluegrass, il y a un avant et un après Hot Rize. Pete, Tim, Nick et Charles ont changé d’un coup toutes nos perspectives.

L'affiche du concert de Coulommiers. Entrée 20 francs, l'équivalent d'une vingtaine de baguettes à l'époque.
L'affiche du concert de Coulommiers. Entrée 20 francs, l'équivalent d'une vingtaine de baguettes à l'époque.
Hot Rize sur scène à Ris-Orangis, France, 10 mai 1980.
Hot Rize sur scène à Ris-Orangis, France, 10 mai 1980.
Charles Sawtelle, guitar.
Charles Sawtelle, guitar.

Constatant un tel accueil de la part des bluegrasseux français, Victor Voronow imagina rapidement qu’il pourrait organiser la venue du groupe en France. Pour nous tous, accueillir un groupe de Bluegrass américain constituait un événement très important. Finalement, le rêve devait devenir réalité et nous apprîmes bientôt que Hot Rize traverserait l’Atlantique au printemps 1980 pour un nombre limité de concerts en France et en Europe.

Quelques jours avant l’arrivée du groupe à Paris, je me trouvais à bavarder avec Victor, dans son magasin, Anarchie des Accords. Cela me dirait-il de me rendre avec lui à l’aéroport pour accueillir le groupe le jour de son arrivée ? Quelle question ? Oui, bien sûr. Et c’est ainsi qu’un matin du mois de mai je me retrouvais dans une Estafette (le Trafic de cette époque), avec Victor au volant en route pour Roissy CDG !

Arrivés sur place, nous tentâmes de nous diriger, dans ce dédale impressionnant de voies, de carrefours, de sorties et de rampes d’accès vers une solution de parking. L’encombrement de notre véhicule ne nous autorisait pas à utiliser les parkings souterrains et arriva ce qui devait arriver : Victor engagea la camionnette dans une mauvaise direction et se retrouva bloqué. Pendant ce temps, « l’heure tournait » comme disait ma grand-mère et il n’était pas question de rater nos visiteurs. Victor me demanda alors de partir en éclaireur et de les accueillir. Tu parles d’une responsabilité ! Mais il n’était pas question de la refuser. C’était ma chance sur la route de la gloire et il n’était pas question de la rater. J’allais avoir le privilège de représenter la communauté Bluegrass de France – rien que cela ! – et elle pouvait me faire confiance : je la servirais bien !

Une fois dans l’aéroport, je me mis à sérieusement localiser mes Américains. Le vol avait atterri et je me mis à scanner du regard la zone de délivrance des bagages qu’une grande baie vitrée séparait du hall d’arrivée. Et soudain, je les vis ! Du moins, je reconnus Peter Wernick tout d’abord. Ma vision cognitive de banjoiste fonctionnait parfaitement. Ouf, la chance était avec moi et nous assumions.

Par signe, j’attirais l’attention de Pete et lui demandai de s’approcher de ma position. Je n’en revenais pas : j’avais Peter Wernick , là, devant moi, ! Une simple paroi de verre nous séparait l’un de l’autre ! J’aurais bu un litre de Gigondas que je ne me serais pas senti plus saoûl ! Et commença alors cet échange irréel, puissant et historique à inscrire dans les annales du Bluegrass, échange que permit un léger espace entre deux panneaux vitrés :

  • « Hi, I am Pete ».

  • « I’m Charley. Welcome ».

Dois-je vous traduire ? Le temps d’informer Peter Wernick du petit contretemps qui faisait que Victor n’était pas encore là et ce dernier arrivait.

Malgré la longueur du vol, nos quatre musiciens avaient le sourire. Savaient-ils qu’ils vivaient les premiers instants d’un séjour qui allait leur permettre de rencontrer une foule de fans ? Une chose était certaine, en ce qui me concernait : j’étais le premier Français auxquels Pete, Tim, Nick et Charles adressèrent la parole une fois sur notre sol. Cela vous situe l’homme, non ? D’autant que ces quatre garçons n’étaient pas les premiers de mes « maîtres » que j’avais déjà pu croiser chez nous : Jim & Jesse, par exemple, Bill Keith, Tony Rice, David Grisman, Tony Trischka, Lou Reid & Southbound et tant d’autres ! Ces moments qui comptent pour des bornes temporelles tout au long d’une vie...

Hot Rize tint son premier concert peu de temps après leur arrivée, le 10 mai 1980 au cours du Festival de musiques traditionnelles de Ris-Orangis, dans l’Essonne, à l’époque le plus important dans le genre. Un concert mémorable. Ces garçons étaient capables de reproduire sur scène le même son qu’en studio. Avec la même qualité et la même intensité. Puis ce fut, pour leur second concert en Europe, Coulommiers où ils se produisirent quelques jours à peine plus tard, le 12 mai. Cette localité briarde était, jusqu’alors surtout connue pour la production d’un fromage renommé dans le monde entier. C’est ma région et celle du groupe dans lequel je chantais et jouais de la guitare. C’est nous qui avions organisé ce concert avec l’aide de la municipalité : le maire d’alors ne m’avait-il pas confié qu’il aimait bien le Bluegrass ? Au fait, mon groupe s’appelait « Buffet Campagnard ». Quelques années auparavant, quelques jeunes américains – dont Peter Wernick – nous avaient imité en créant ‘Country Cooking’. Ah, ces Américains !

Le concert de Coulommiers a constitué un moment un peu spécial pour les quatre membres de Hot Rize. Il eut pour cadre historique la Commanderie des Templiers qui constitue un des attraits de cette ville briarde. En préambule du concert, lors d’une réception organisée pour lui dans la chapelle de la Commanderie, chaque membre du groupe se vit remettre par le conservateur en chef du lieu un ouvrage qui présentait le site. Nick Forster, qui parle parfaitement le français ayant étudié en Suisse, traduisait pour ses collègues visiblement impressionnés par ces paroles de bienvenue. Le concert fut un succès malgré un système de sonorisation parfois défaillant...

Peter Wernick à la lap steel guitar, les prémices de ce qui deviendra plus tard
Peter Wernick à la lap steel guitar, les prémices de ce qui deviendra plus tard "Red Knuckes".
Hot Rize à Coulommiers (France) le 12 mai 1980.
Hot Rize à Coulommiers (France) le 12 mai 1980.
Hot Rize, singing !
Hot Rize, singing !

Hot Rize revint à plusieurs reprises en France, notamment pour le second festival de Toulouse en 1984. Nous nous souvenons tous du ‘It’s too loose’ de Peter Wernick / alias Waldo Otto interrompant le set de Red Knuckles pour signaler que le « o » de Toulouse était à moitié décroché de son support en fond de scène ! Une sortie qui provoqua un éclat de rire général comme j’en ai rarement entendu dans une salle de concert.

Video : Hot Rize joue Blue Night, en 2015.

Ces quatre talentueux personnages se sont faits des amis partout où ils sont passés. Un jour, donc, ils débarquèrent avec Red Knuckles & The Trailblazers, également excellents musiciens quoiqu’un peu étranges tout de même. Ces garçons ont un lien spécial avec La France où ils font l’unanimité.

Mais une chose est sure : je suis CELUI qui a eu l’insigne honneur d’accueillir Hot Rize lorsqu’ils vinrent en France pour la première fois, en mai 1980. Et, cela, personne ne peut le changer.

Le site Hot Rize.

Hot Rize récompensé à IBMA, 1990.

 

In loving memory à Charles Sawtelle, mort d’une leucémie le 20 mars 1999 à l’âge de 53 ans.

Sally Ann by Hot Rize, Charles Sawtelle on guitar

Hot Rize on stage, Ris-Orangis, France 1980.
Hot Rize on stage, Ris-Orangis, France 1980.
Hot Rize aujourd'hui (2020), même membres mais Bryan Sutton à la guitare.
Hot Rize aujourd'hui (2020), même membres mais Bryan Sutton à la guitare.
Le groupe Buffet Campagnard, dans lequel Charley tenait la guitare, Pascal (contrebasse), Bruno (banjo), Thierry (Dobro), Denis (mandoline) et Lionel (violon).
Le groupe Buffet Campagnard, dans lequel Charley tenait la guitare, Pascal (contrebasse), Bruno (banjo), Thierry (Dobro), Denis (mandoline) et Lionel (violon).

En complément et comme dans la plupart de nos autres articles, nous avons envoyé à Peter Wernick quatre petites questions. Le courriel de réponse est arrivé moins de vingt-quatre heures plus tard, joyeux et plein de vie.

Ti' Pierre : Cette tournée a vraiment fait impression sur les amateurs de bluegrass français, et vos concerts ont changé beaucoup de choses pour eux. Quels souvenirs en avez-vous ?

Peter Wernick : C'était il y a quarante ans, mais je m'en souviens encore très bien. C'était, pour trois d'entre nous, la première fois en Europe (Nick avait été à l'école en Suisse et pouvait même parler français!). C'était d'autant spécial pour nous, un rêve devenu réalité. Charley a pris une photo de nous avec Victor à notre arrivée à l'aéroport et, malgré ce très long voyage depuis le Colorado (4 heures juste pour rallier New York, puis traverser l'océan), nous étions vraiment excités!

Le festival de Ris Orangis était merveilleux (tellement de bonne musique), et  Coulommiers vraiment particulier pour nous. De toutes nos vies, nous n'avions jamais pénètré dans un bâtiment si ancien, la vieille église où se déroula le concert. Je me souviens maintenant des problèmes de son évoqués dans l'article, mais aussi que le public avait été adorable et nous nous sentions honorés de recevoir un accueil si soigné.

Un autre souvenir : un atelier de banjo que j'ai animé à la boutique de Victor, L'Anarchie Des Accords. Malgré SEPT ans de français à l'école, je n'avait jamais eu l'occasion de vraiment converser avec des français, et j'étais très timide. Victor me conseilla de juste parler anglais, et quelqu'un traduirait. Mais ça prenait tellement de temps que je me suis lancé et, avec un peu d'aide (de nouveaux mots pour moi comme peau et entrâinement), j'ai fini par me faire comprendre. Il y avait, je pense, une douzaine de banjoïstes, ou peut-être plus et ça s'est finalement bien passé, bien que j'étais un peu tendu. Le vin a un peu aidé!

TP : Une anecdote sur cette tournée ? Ou sur une autre en France ?

PW : Nous avons adoré l'hospitalité qui nous a été offerte, notamment de merveilleux repas, bien qu'après la tournée nous blaguions au sujet du seul qui ne le fut pas, quand on nous emmena dans un restaurant mexicain à Paris. L'attention était gentille ("Les gens du Colorado aiment sûrement la nourriture mexicaine"), mais ce n'était pas ce à quoi nous étions habitués chez nous. Mais étant (et toujours) de grands amateurs de cuisine française et avons très bien mangé (et bu) dans les autres endroits. J'ai aimé marcher dans Paris et observer la classe des françaises - il semble que chaque femme en France savait particulièrement bien s'habiller et se présenter.

Comme on peut le voir sur les photos prises par Charley, je jouais parfois de la steel guitar avec Hot Rize (et Nick de la guitare électrique) en 1980, avant de "découvrir" Red Knuckles & the Trailblazers et de les intégrer à nos shows.

A notre retour en 1984 pour jouer au merveilleux Toulouse Festival (merci à  Joël et Paula), Red et les gars faisaient partie de notre show, et on leur demanda même de jouer un set dans un bar musical dans la campagne près de Toulouse avant le festival. C'était étrange de voir un embouteillage en arrivant sur les lieux. Nous nous demandions ce qui pouvait en être la cause pour finalement comprendre que ces gens venaient voir Red and the Trailblazers!
Ce fut un choc, car ils n'étaient pas tellement populaires aux Etats-Unis, mais nous étions en France! Le public était particulièrement nombreux ce soir-là et ce fut très plaisant.

TP : Beaucoup d'entre nous se souviennent du style de Charles Sawtelle. Qu'est-ce qui rendait son jeu si particulier ?

PW : Charles aimait vraiment la belle et claire tonalité de la guitare, et était très fier de jouer sa Martin Herringbone D-28 de 1937, sa "toute spéciale" qui sonnait "comme un canon" aimait-il dire. A l'époque, beaucoup de guitaristes essayaient de sonner comme Tony Rice ou Doc Watson. Charles respectait ces musiciens (et spécialement Clarence White) mais pouvait juste sonner "comme lui-même". Il avait son propre style, prenant souvent des risques en sortant des sentiers balisés et se rattrapant à la dernière seconde. C'était du spectacle! Ca et son rhytme puissant mais contenu contribuait pour une grande part à notre son.

TP : Comment n êtes-vous venus à créer The Red Knuckles ?

PW : Comme je disais, nous avons commencé sans Red, nous faisions juste la vielle musique western nous-même, comme à Coulommiers. Mais ça ne nous semblait pas adéquat, alors quand nous avons "découvert" Red Knuckles & the Trailblazers - dans la petite ville frontière de Wyoming, Montana - c'était aussi bien de carrément leurs laisser la place après sur scène. Leurs costumes de l'ouest sauvage les classait à part, mais c'était toujours étonnant quand des gens nous demandaient s'ils étaient vraiment nous costumés! Ca nous amusait beaucoup car nous aurions alors été en train de nous relaxer en coulisses pendant Red and the boys faisaient leur show.

Nous n'avons pas eu de nouvelles de Victor Woronov depuis longtemps. Il a été pour beaucoup dans tout ça et nous le considérons comme un ami. Il nous a même accompagnés en Hollande, Suède et au Danemark pour notre première tournée et nous a fait revenir en 1982. Il nous a même emmenés dans un studio en Normandie où les Trailblazers ont enregistré leur album "The French Way" en juin 1984, pendant la quarantième commémoration du D-Day (il y a 80 ans - un grand jour de l'histoire!). L'album est toujours disponible en CD sur notre site hotrize.com.

Si quelqu'un a des photos de Hot Rize ou des Trailblazers jouant en France, j'aimerais beaucoup qu'ils les envoient à pete@drbanjo.com!

J'espère que quelqu'un pourrait nous aider à joindre Victor Woronov. Aux dernières nouvelles, il était au Japon, mais c'était il y a longtemps. Il a fait beaucoup pour nous, comme Rienk Janssen, et Joel et Paula à Toulouse. Je crois que, de tous les endroits où nous avons voyagé, la France fut notre favorite. Nous avons rencontré beaucoup de bons musiciens (souvenirs d'une nuit en Hollande, dormant au sol dans une seule petite chambre partagée avec des membres de Crazy Duck dont Philippe Bourgeois).

C'était un peu "funky" à cette époque, mais d'excellents souvenirs! Merci beaucoup Charley pour ton enthousiasme et ton aide.

Commentaires

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Par Ti' Pierre
 le 26-09-2020 à 16:31
 - J'étais à l'époque l'un des responsables du rayon Musiques Traditionnelles (et assimilées) à la FNAC Montparnasse à Paris. Victor Woronov et Frédéric Wieczorkiewicz sont venus y proposer des disques de bluegrass en importation. Je me souviens avoir du 'un peu' insister auprès de la hiérarchie pour faire accepter l'Anarchie des Accords comme fournisseur. Ces gars-là avaient la passion dans les yeux et le verbe. 
 
Par grassmatinee
 le 08-10-2020 à 11:38
 - Un vrai plaisir, cet article (et les précisions de Pete Wernick) qui me replonge quarante ans en arrière quand on découvrit Hot Rize avec mes camarades de Bluegrass Matinée grâce au toujours bien informé Bertrand Coqueugniot (si tu nous lis, Bertrand...) et à la claque musicale qu'on prit dans un registre plus traditionnel que d'habitude pour nous autres, fans de New Grass Revival (mais aussi de Peter Rowan, des Country Gentlemen et de Seldom Scene... Un peu plus tard, j'allais "monter à Paris" comme on disait, pour faire l'acquisition chez Victor de ma première mandoline américaine, une Gibson A de 1917, mais ceci est une autre histoire. 
 

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